Ifs

Dans la commune a été découvert un site archéologique qualifié « d’exceptionnel » par les chercheurs. Le site, qui s’étend sur une surface de 5,8 hectares, comprend trois phases d’occupation depuis le Ve siècle av. J.-C. qui datent des périodes gauloise, romaine et du haut Moyen-Age. Parmi les découvertes les plus surprenantes se trouvent deux sépultures de chevaux. Un monument funéraire enferme une tombe à char, vestige exceptionnel correspondant à un type de sépulture connu dans le monde celtique, dans lequel est enfoui le défunt avec un char de guerre. Au total, sur les différentes périodes couvertes, 60 tombes humaines ont été découvertes.

Toutes ces découvertes attestent une continuité de peuplement sur cette partie de la plaine de Caen. Les premières mentions de la localité apparaissent à partir de 1070 dans plusieurs chartes. La paroisse, alors propriété de l’abbaye Saint-Etienne de Caen, n’est qu’une dépendance de celle de sa voisine Allemagne future Fleury-sur-Orne. Quelques grandes exploitations agricoles témoignent de sa vocation principale au long des siècles. Mais ce gros village de la plaine de Caen voit son habitat évoluer au XIXe siècle.

Les Canadiens du Black Watch libèrent la commune le 18 juillet 1944 lors de la bataille de la crête de Bourguébus tandis que le hameau de Bras l’est par les Britanniques. Pour perpétuer ce souvenir un quartier du Canada a été créé entre 1994 et 1999.

Jusqu’en 1947 la population stagne, repartie entre les deux hameaux de Bourg et de Bras et quelques exploitations éparses sur la Plaine ensuite elle se développe modérément jusqu’en 1970, puis connait une forte croissance. Présentant une image jeune et dynamique, la commune est devenue la 7eme ville du département.

In the commune was discovered an archaeological site described as « exceptional » by researchers. The site, which covers an area of 5.8 hectares, comprises three phases of occupation since the 5th century BC, dating back to the Gallic, Roman and early Middle Ages. Among the most surprising discoveries are two horse graves. A funerary monument encloses a tank tomb, an exceptional remnant corresponding to a type of burial known in the Celtic world, in which the deceased is buried with a war tank. Altogether 60 human graves were discovered over the different periods covered. All these discoveries attest to a continuity of settlement on this part of the plain of Caen. The first mentions of the locality appear from 1070 in several charters. The parish, then owned by the abbey of Saint-Etienne de Caen, is only an outbuilding of that of its future German neighbour Fleury-sur-Orne. Some large farms bear witness to its main vocation over the centuries. But this large village on the Caen plain saw its habitat evolve in the 19th century. The Black Watch Canadians liberated the town on July 18, 1944 at the Battle of Bourguébus Ridge, while the hamlet of Bras was liberated by the British. To perpetuate this memory, a neighbourhood of Canada was created between 1994 and 1999. Until 1947 the population stagnated, divided between the two hamlets of Bourg and Bras and a few scattered farms on the Plain then it developed moderately until 1970, then experienced a strong growth. Presenting a young and dynamic image, the commune has become the 7th city of the department.