Personnalités

AUBER Daniel-François-Esprit (1792 – 1871)

Compositeur français.S’il s’inspira à ses débuts de Gioachino Rossini, il perpétua surtout la tradition de l’opéra-comique français dans la lignée de François-Adrien Boieldieu. Avec Jacques-Fromental Halévy, il servit à son tour de modèle à Richard Wagner lorsque celui-ci écrivit Rienzi.

BOUET Georges (1817 – 1890)

Né à Caen le 1er janvier 1817 et mort à Rosel le 4 septembre 1890, est un peintre et archéologue français.

CAUMONT Arcisse de (1801 – 1873 )

Il fonda la Société des antiquaires de Normandie en 1824. L’Encyclopédie du Moyen Âge le note comme le premier à diviser l’architecture rationnellement en phases chronologiques différentes. Reprenant l’idée d’un autre archéologue normand, Charles de Gerville, il contribue notamment à la popularisation en architecture du terme « roman ». L’Abécédaire ou rudiment de l’archéologie (en trois tomes, chacun sur une période d’architecture majeure) fut un outil de vulgarisation qu’on a pu qualifier de vulgate de l’architecture médiévale. Il donne ainsi un essor à un mouvement intellectuel qui se propage dans la France tout entière et se traduit par la fondation d’une foule de sociétés savantes ou littéraires, dont chacune possède aujourd’hui une bibliothèque, des archives et quelques-unes même un musée. Ce philanthrope, qui avait doté sa ville natale d’un jardin botanique et d’une école primaire, fut inhumé, à sa mort, dans le cimetière Saint-Jean à Vaucelles, un faubourg de Caen.

CORDAY Charlotte (1768 – 1793)

Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont, retenue par l’Histoire sous le nom de Charlotte Corday (elle-même toutefois se faisait désigner et signait sa correspondance de son premier prénom Marie), née le 27 juillet 1768 à Saint-Saturnin-des-Ligneries près de Vimoutiers dans le pays d’Auge, guillotinée le 17 juillet 1793 à Paris à vingt-quatre ans, est une personnalité de la Révolution française, célèbre pour avoir assassiné Jean-Paul Marat le 13 juillet 1793.

DETOLLE André (1876 – 1962)

Ancien maire de Caen. Il effectue son mandat pendant 19,5 ans entre le 15 mai 1925 et le 14 septembre 1944. Sous l’Occupation, il est maintenu à son poste par le préfet Graux par décision de l’amiral Darlan du 4 mars 19411.Un boulevard porte son nom à l’ouest de la ville par décision unanime du conseil municipal en date du 22 mars 1963.

DU GUESCLIN Bertrand (1320 – 1380)

Né vers 1320 au château de la Motte-Broons, près de Dinan et mort le 13 juillet 1380 devant Châteauneuf-de-Randon, est un noble breton, connétable de France et de Castille, personnage très important de la première partie de la guerre de Cent Ans.

MALHERBE François de (1555 – 1628)

Poète français, né à Caen, il est le fils de François, écuyer, seigneur de Digny, conseiller au bailliage et présidial de Caen, et de Louise Le Vallois. Poète officiel de 1605 à 1628, son évolution de la magnificence à la sobriété traduit le passage du goût baroque au goût classique, amenant la poésie vers un grand dépouillement. Son influence a été considérable sur la poésie française. Durant tout le XVIIe siècle, Malherbe est la référence majeure des théoriciens classiques. Dans son Art poétique (1674), Nicolas Boileau le loue avec ferveur, commençant son éloge par le célèbre hémistiche « Enfin Malherbe vint ».

MOISSANT DE BRIEUX Jacques (1611 – 1674)

Né d’une noble famille réformée, a eu pour premier maître Antoine Halley avant de poursuivre ses études dans les meilleurs établissements réformés de son temps et suivra ensuite les cours des meilleurs professeurs en Angleterre dont il fréquente également les bibliothèques. De retour en France, il devient avocat et occupe une charge de conseiller au Parlement de Metz. Obligé de résigner sa charge pour des raisons de santé, il rentre de suite dans sa ville natale qui lui manquait et où la culture des lettres lui fournit un dérivatif à ses afflictions ; il soutient la culture parmi ses compatriotes en offrant son hôtel d’Escoville à un groupe de gens cultivés qui deviendra l’Académie de Caen, en 1652 la première créée en France après l’Académie française. Il est l’auteur de poésies latines dont les critiques ont parlé avec éloge. Il a également écrit quatre lettres en latin sur l’origine de l’Académie de Caen, Malherbe, les antiquités de Caen et les littérateurs caennais. En français, il a également fait œuvre, toujours avec succès, d’historien, de poète et de moraliste.

MONDRAINVILLE Etienne Duval de (1507 – 1578)

Riche bourgeois caennais ayant prospéré grâce au commerce du blé et anobli sans finance le 24 mai 1548. C’est un membre éminent de l’élite caennaise : en 1532, il est capitaine de la milice, de 1534 à 1537, gouverneur-échevin et en 1576 receveur général de Normandie. C’est également un grand amateur d’art et un esprit éclairé. En 1562, bien qu’il soit catholique, les huguenots caennais le sollicitent pour plaider leur cause auprès du roi. François de Malherbe, son parent par alliance, séjourne chez lui. C’est également un mécène : il finance la fête du Palinod, concours de poésie en l’honneur de la Vierge, et une chapelle de l’église Saint-Pierre. Mais dans le domaine de l’architecture, sa plus grande contribution reste son hôtel particulier construit entre 1531 et 1562 dans la paroisse Notre-Dame.